Cher Didier,
Comme tu m’as dit que tu avais été très intéressé par mon courrier sur les signatures de nos ancêtres de la branche DURAND (Les signatures de nos aïeux DURAND), j’ai effectué les mêmes recherches pour notre branche AUBIN. Ma collecte n’est sans doute pas complète : d’abord parce que je n’ai pas trouvé tous les actes de mariage ; ensuite, parfois, seul le double du registre est disponible, signé uniquement par le prêtre ayant célébré le mariage.
Henri AUBIN et Louise HALET, les parents de notre grand-mère :
Voici les signatures figurant au bas de l’acte de mariage de nos arrière-grands-parents, le 24 novembre 1885 à Moisdon-la-Rivière :

Sur la première ligne, on voit :
- la signature de la mariée qui est notre arrière-grand-mère, Louise HALET,
- la signature du marié, Henri AUBIN notre arrière grand-père,
- Émile BRIDEL, le premier témoin qui est un ami des époux.
Sur la 2e ligne :
- Julien GAUCHET, maire adjoint qui célèbre le mariage,
- Jean HALET, cousin germain de l’épouse,
- Raphaël PORTAIS, un ami des époux,
- Louis HALET, frère de l’épouse.
Notre arrière-grand-père Henri AUBIN a en suite signé les actes de naissance de leurs enfants : Louise en 1886, Henri en 1890, Amand en 1891, Marie en 1892, Eugène en 1894, et notre grand-mère Henriette en 1898 :

Henri AUBIN et Marie JEANNEAU, Louis HALET et Jeanne RÉTIF, les grands-parents de notre grand-mère :
Aucun d’eux ne sait signer. Seul un témoin, forgeron, signe au mariage d’Henri AUBIN et Marie JEANNEAU le 11 juin 1856 à Saint-Sulpice-des-Landes. Au mariage de Louis HALET et Jeanne RÉTIF, le 28 janvier 1856 à Erbray, c’est aussi un témoin, menuisier, qui signe seul. Les artisans étaient probablement plus lettrés que ne l’étaient les agriculteurs, métier exercé par nos arrière-grands-parents et leurs parents.
Nos arrière-arrière-arrière-grands-parents : aucun de nos ancêtres à la 6e génération ne sait signer.
7e génération. J’ai trouvé deux signatures parmi les mariages de nos arrière(x4)-grands-parents :
8e génération. J’ai aussi relevé deux signatures à cette génération :
9e génération
Le huitième jour de juillet 1704, Julien RICLAIT épouse Françoise COTTINEAU à Riaillé. L’écriture du vicaire André étant très facilement lisible, ce qui est rare en ce début du 18e siècle, je te joins, ci-dessous, l’acte de mariage. Tu remarqueras que le vicaire n’est pas d’accord avec notre ancêtre sur l’orthographe de son prénom et de son nom de famille puisque, dans la marge, il écrit Jullien avec 2 l et RICLET avec un E et non AI.
10e génération:
Pour t’aider à situer ces signatures, je les ai placées dans cet extrait de notre arbre généalogique :
Cousinalement
Ton cousin Muscadet