Chers cousins et cousines,
Depuis l’écriture de la première version cet article en 2021, j’ai découvert l’emplacement de deux villages aujourd’hui disparus :
- la Petite Forêt à la Ville-aux-Clercs, lieu de naissance de notre grand-mère Henriette AUBIN (ce n’est pas la localisation que j’avais indiquée dans la version de 2021).
- le hameau de la Solitude à Avezé où nos grands-parents sont recensés en 1931.
Voici l’article corrigé et complété, avec des liens vers des articles publiés depuis 2021 :
Cette semaine, nous allons suivre nos grands-parents marilégériens sur leurs lieux d’habitation. Je t’indiquerai d’abord les endroits où ils ont vécu de leur naissance à leur mariage, puis conjointement une fois mariés. Les sources dont nous disposons sont :
- les actes de naissance et mariage : ceux de nos grands-parents, mais aussi de leurs frères, sœurs et enfants.
- les recensements de 1901, 1906, 1911, 1921, 1926, 1931 et 1936.
- les fiches matricules de notre grand-père et de ses frères.
- et bien sûr ce que nous disent nos parents, oncles et tantes ou cousins.
Jean-Baptiste DURAND
- Limaro à Abbaretz (Loire-Inférieure) : notre grand-père y naît le 01 avril 1898. Ses sœurs aînées y sont aussi nées (Anne-Marie en 1891, Maria en 1895 et Émilie en 1896). La famille y est recensée en 1901, 1906 et 1911. La famille DURAND vit à Limaro depuis les années 1790. Notre grand-père fait partie de la troisième génération née à Limaro (tu peux lire les articles La naissance de Jean-Baptiste DURAND (1898) – version 2024 et Limaro, un village DURAND que j’ai écrit en 2022)
- La Touche à Issé (Loire-Inférieure) : sa fiche matricule mentionne cette nouvelle adresse en septembre 1920. La famille y est recensée en 1921. Notre grand-père y est aussi domicilié lors de son mariage le 7 avril 1924.
Henriette AUBIN
- La Petite Forêt, commune de la Ville-aux-Clercs (Loir-et-Cher) : notre grand mère y naît le 16 juillet 1898. Ses frères et sœurs aînés sont nés à Moisdon-la-Rivière ou dans d’autres communes du Loir-et-Cher. La Ville-aux-Clercs se situe entre Châteaudun et Vendôme. La maison de garde de la Petite Forêt, maintenant en ruine, est située en lisière du domaine du château de la Gaudinière. Le père d’Henriette était garde particulier pour le vicomte de la Rochefoucauld, propriétaire de ce domaine (je t’ai raconté cela en 2023 dans Le tour du domaine de la Gaudinière). Tu peux en voir l’emplacement précis et une photo aérienne dans l’article que j’ai consacré à la naissance de notre grand-mère en 2023 (La naissance d’Henriette AUBIN (1898)). En voici une photo datant d’août 2025 :
- La Thiolais à Issé (Loire-Inférieure) : la famille y est recensée en 1901 et en 1906. Dans son enfance, notre grand-oncle Henri a dessiné la maison (voir La maison de la Thiolais en Issé)
- La Haie Cherel à Moisdon-la-Rivière (Loire-Inférieure) : Moisdon est le domicile indiqué sur la fiche matricule de son frère Henri en 1910. La famille y est recensée en 1911 et 1921. C’est aussi le domicile de notre grand-mère lorsqu’elle se marie en 1924.
Jean Baptiste DURAND et Henriette AUBIN :
- La Touche à Issé (Loire-Inférieure) : après leur mariage, notre grand-mère vient s’installer chez ses beaux-parents comme nous l’apprend le recensement de 1926. C’est le lieu de naissance de leurs trois filles ainées.
- La Touche à Abbaretz (Loire-Inférieure) : Ce domicile est mentionné sur la fiche matricule de Jean-Baptiste Durand en novembre 1927.
- La Prousterie et la Solitude, à Avezé (commune de la Sarthe, située entre la Ferté-Bernard et Nogent-le-Rotrou). La fiche matricule de Jean-Baptiste mentionne comme domicile la Prousterie en mai 1930. La famille est recensée à la Solitude en 1931, où il est mentionné que notre grand-père a comme employeur la famille Plaine-Lépine, qui est propriétaire du château de la Prousterie. Le village de la Solitude a maintenant disparu. On y voit une maison sur une photo aérienne des années 50-60 :


- Le Pont-Esnault, Mésanger (Loire-Inférieure) : ce domicile est indiqué sur la fiche matricule de notre grand-père en août 1931. La famille y est recensée en 1936. C’est ici que naissent les cadets et que tous les enfants grandiront. Les enfants vont au catéchisme et à l’école de Couffé, car son bourg est situé moins loin que celui de Mésanger (4 km au lieu de 6 km). La maison est située à l’angle de la route départementale et de la voie qui pénètre dans le hameau (entourée en rouge sur ce plan) :


La plupart des hameaux occupés par nos grands-parents se composent de plusieurs maisons, il sera donc difficile de savoir exactement laquelle ils ont occupée.
Amitiés cousinales
Didier

